Écrire est devenu mon travail quotidien, mais c’est aussi une passion. J’écris pour les jeunes lecteurs, les adolescents et les adultes. J’ai enseigné l’art dramatique pendant une quinzaine d’années, tous les ans je montais des pièces de théâtre. Lorsque les pièces manquaient de personnages, j’adaptais des contes ou des romans, pour la scène. Quand les spectacles étaient avec les groupes d’enfants, les adultes s’impliquaient – les parents, les grands-parents, les professeurs – ils aidaient pour les costumes, la musique, le décor, l’aménagement du lieu. Le public de mes premiers travaux était à la fois jeune et adulte. Mon désir était de les faire rêver, rire, réfléchir, pleurer parfois… J’ai beaucoup aimé cette période de ma vie.
Avec les livres c’est un peu pareil, j’apprécie que mes lecteurs soient des jeunes, des moins jeunes et des adultes. J’aime écrire pour un public mélangé.

Je vis à « Enez Arh » — L’île de l’ours — j’y vis dans une petite maison ombragée de grands pins. L’un d’eux, le plus haut et le plus fort, me raconte le vent, sa force ou sa tranquillité. Ici, les bruits du monde ne parviennent qu’affaiblis par la traversée de la mer. En revanche les légendes y accourent…